POINTAGE FIN MECANIQUE LAGRANGIENNE OU TMC AVEC ROUE DE REACTION |
Rédigé décembre 2013 I EQUATIONS DU SATELLITE AVEC ROUE |
|
Voir la mise en équations initiale
I LES EQUATIONS DU SATELLITE AVEC ROUE :
La roue de réaction disposée sur l'axe tangage a un moment d'inertie J et une vitesse angulaire w variable ( sur commande du contrôle d'attitude satellite ).
Pour le calcul de l'énergie cinétique de tout le système ( satellite + roue ) il suffit de rajouter le seul terme relatif à son axe, et ne concernant que w, soit
Le terme en q² est déjà pris en compte avec l'énergie satellite roue bloquée. Donc il reste
Reprenant les équations de Lagrange une par une,
le lecteur ajoutera les termes suivants au premier membre de chaque équation
Pour obtenir :
COMMENTAIRE :
Les équations sont strictement les mêmes qu'avec le TMC, mais à quel prix, pour les calculs et les précautions.
II MISE SOUS FORME CANONIQUE : : Ce travail a déjà été réalisé ailleurs
La matrice M qui n'est autre que celle d'inertie est donc inversible. Ce qui permet d'écrire le système sous la forme :
NB : on pourrait avoir pour les matrices B, D, U d'autres dimensions, suivant qu'on considère l'entrée à 3 ou 6 composantes ( les 3 dernières nulles ).
Nous supposons que seul le gradient de gravité est actif sous sa forme la plus complète et que la roue est à vitesse constante w. Nous cherchons si un équilibre est possible. Le lecteur vérifiera qu'un équilibre vérifie
La
présence de termes constants au second membre, indique qu'une position d'équilibre
où les angles seraient nuls, est impossible. Ceci à cause des produits d'inertie.
De
plus la position d'équilibre dépend fortement de
la vitesse w de la roue, qui peut varier de 0 à 6000
t/mn soit de 0 à 628 rd/s
Nous
savons que la rotation orbitale vaut environ 1e-3 rd/s, que J = 3.2 e-5 kgm²,
4( IT-Il )= 56 e-3 kgm².
Dès
que la roue tourne la matrice les éléments de la matrice d'inertie
deviennent négligeables devant celui amplifié de la roue et la position d'équilibre est
sensiblement
d'autant plus proche de ( 0 0 0 ) que la roue tourne vite. Pour 6000 tours/mn, = 200 p rd/s, on a en exécutant la fonction equilibr.m :
y=equilibr(vit_roue,vitesse_rotation,Asat,L_SAT,Q_SAT);
Sans roue, la position est très différente : roulis =0.1395 rd soit 8°,
tangage =1°,2 et lacet = 3°,7 . ce ne sont pas des valeurs anodines et il
faudra compter avec elles pour choisir au mieux les valeurs de consigne, pour
éviter que la roue ne fonctionne pas trop en continu. En pratique, il y a des
chances que l'équilibre soit très "mou" et donc peu pénalisant pour
la régulation.
CONCLUSION :
Il vaudrait quand même mieux avoir une matrice d'inertie principale diagonale.
AFFAIRE
A SUIVRE?
function
y=equilibr(vit_roue,vitesse_rotation,Asat,L_SAT,Q_SAT);
% Cette fonction calcule la position d'équilibre du nanosatellite libre de tout couple
% externe à part le gradient de gravité et la roue
P_SAT=L_SAT+vit_roue*Q_SAT;
Irt=Asat(1,3);Itl=Asat(2,3);Irl=Asat(1,3);
M=[2*Itl*vitesse_rotation^2 -3*Irl*vitesse_rotation^2 Irt*vitesse_rotation^2];
sys=inv(P_SAT)*M';
y=sys;
end