PROJET : PROPULSION PHOTONIQUE ET VOILE SOLAIRE |
Sept 2011
I.PRESENTATION :
Ce
bureau d'étude présente la propulsion photonique et ses applications possibles au
concept de voile solaire. Pour ce faire vous consulterez les documents de
recherche développés en 1993 à l'occasion d'une étude sur la propulsion
photonique et utiliserez les équations de Gauss ou les équations classiques du
mouvement.
Un
contact avec MATRA MARCONI SPACE , le CNES ou l'ONERA pourrait être utile.
II ETUDES A REALISER :
Nous
projetons d'utiliser la propulsion photonique pour "spiraler" autour
de la terre, afin d'augmenter l'énergie d'une ellipse de départ, obtenue avec
un lanceur de type Ariane IV ou V..
Pour
simplifier une étude qui pourrait être ambitieuse, vous supposerez les
conditions particulières suivantes du mouvement.
1
- Trajectoire du satellite dans l'écliptique, de manière à avoir le Soleil
constamment dans le plan orbital.
Si
P est le vecteur focal, on pourra paramétrer la position du soleil par un angle
s variant de 0 à 2p, entre l'axe focal P et la
direction u des rayons incidents. (ex : si le soleil est au dessus du périgée,
on a s = 0 )
2
- Le Soleil sera supposé être sur une orbite circulaire de rayon D = 1 UA, dans
son mouvement vu de la Terre. Cette approximation est tout à fait licite.
3
- Le potentiel de gravitation terrestre sera supposé newtonien.
4
- Les perturbations orbitales seront négligées. La seule force en jeu, autre
que la gravitation, sera la poussée photonique.
5
- L'orbite de départ est celle que fournit un lanceur Ariane , c'est à dire une
orbite de type GTO, mais inclinée de 23°27' sur l'équateur, pour respecter la
condition1.
Ariane
IV : périgée 200 km, apogée au niveau géostationnaire 35784 km
Ariane
V : périgée prévu à 620 km, apogée à 35784 km
Le
départ de votre simulation pourrait par exemple être au périgée dans les 2 cas
(200 km ou 620 km) avec une vitesse de 10250 m/s ou 9888.888 m/s, avec des
paramètres orbitaux simples :
a et e que vous calculerez sans difficulté
i=23°,27'
W=0° ce qui signifie, que si votre étude débute à l'équinoxe de
printemps, le soleil est au dessus du périgée. A l'équinoxe d'automne, il est
au dessus du périgée, etc...
w=0° confirmation d'un périgée sur l'équateur et au noeud
ascendant.
tp, une date à choisir en fonction du cas d'étude.
NB:
Dans un premier temps vous pourrez supposer le Soleil fixe et tirer les
conclusions qui s'imposeront, puis dans le cas général le Soleil sera variable
ce qui permettra de comparer les résultats.
Vous vous limiterez alors à optimiser la croissance du grand axe de
l'ellipse, dans deux cas simples.
III LES CALCULS :
Vous
intégrerez avec un algorithme de votre choix:
La
comparaison des deux méthodes devrait confirmer par recoupement la validité des
calculs. Vous indiquerez quels sont les paramètres orbitaux concernés par ce
mode de propulsion, dans chaque cas particulier envisagé.
Eventuellement,
vous pouvez essayer d'étendre l'étude à un cas particulier de voyage
interplanétaire, utilisant la poussée photonique. Naturellement, vous vous
renseignerez sur l'adaptation des surfaces de voile convenant à cette
propulsion.
L'esprit d'initiative dans la sélection des points intéressants
de l'étude et les propositions d'études nouvelles seront appréciés.
Site INTERNET: http://www.ec-lille.fr/~u3p/
IV VERIFICATIONS POSSIBLES DES CALCULS :
Pour
la mise au point de vos routines et algorithmes voici quelques idées de
vérifications.
1°) CAS D'UNE FORCE PERTURBATRICE CONSTANTE EN AXES INERTIELS.
Supposez
que vous gardiez une orientation fixe de la voile en axes inertiels, avec un
soleil dans une direction inertielle fixe. Alors la force photonique est
constante en axes inertiels.
RESULTAT: Vous devriez vérifier avec une excellente approximation, que
sur une période du satellite, la variation du demi grand axe est nulle Da=0.
DEMONSTRATION
:
En
ne prenant en compte que la poussée photonique, faible et en intégrant sur une
seule période, on peut considérer a comme quasiment constant, donc
l'intégration est simplifiée:
2°) INTEGRATION SUR UN PARCOURS NON FERME.
Supposez
toujours que vous gardiez une orientation fixe de la voile en axes inertiels,
avec un soleil dans une direction inertielle fixe. Alors la force photonique
est constante en axes inertiels. Vous intégrez l'effet de la force photonique
d'un point A à un point B de l'orbite.
RESULTAT: Vous devriez vérifier avec une excellente approximation, que
la variation du demi grand axe est
CAS PARTICULIER :
Si
vous faites s=0 et A = périgée, B = apogée, votre voile solaire navigue
"plein vent arrière" et donc en appliquant la relation précédente,
vous trouvez :
Guiziou octobre 1998 / rev décembre2001, sept 2011